Iridologie : dans les yeux on peut lire notre santé !
Une plongée dans la littérature irienne montre que l’histoire de l’iridologie remonte en des temps très reculés : il y a quelques 3000 ans, dans le pourtour méditerranéen en Mésopotamie (Chaldéens, Hébreux, Egyptiens) en premier lieu, puis vers l’Europe en second lieu. C’est l’expérience de divers praticiens qui a ainsi contribué à l’essor de cette méthode-diagnostic qu’est l’iridologie!
Une science de l’observation
L’iridologie à une longue histoire, faite d’observations : l’homme de ces temps reculés regardait les yeux pour connaître l’état de santé de ses semblables.
L’iridologie est donc une science de l’observation, une lecture, un examen du langage des iris qui permet de définir la qualité du corps humain.
L’initiateur véritable de l’iridologie vue sous un angle plus scientifique est le médecin hongrois Ignatz von Peczely (1822-1911) qui s’est intéressé par ce que l’œil peut révéler sur la santé. Il a écrit : « l’œil n’est pas seulement le miroir de l’âme, mais aussi celui du corps ». On lui reconnait la paternité de l’iridologie moderne ; il posa le premier les fondements de l’iridologie.
Il modifia la conception traditionnelle, c’est-à-dire la localisation des organes du corps correspondant à la position fœtale de l’homme. Il institua la projection du corps de l’homme debout dans l’iris. Sa topographie en 1886 a été une nouveauté et a servi de base aux iridologues qui lui ont succédé.
L’iridologie, alors que souvent condamné par « l’orthodoxie médicale occidentale », est d’une utilité extrême pour le praticien, car cette méthode permet la visualisation de l’état de l’ensemble du corps et fournit des informations de profilage vital.
Elle est donc une méthode basée sur la science de l’observation, et constitue un excellent outil pour aider à déceler et/ou prévenir un grand nombre de déséquilibres dans le corps.
L’iris, une mine d’informations !
L’iris contient notre code génétique et donc reflète à la fois des conditions normales, anormales et héréditaires de nos faiblesses génétiques, qui peuvent se développer au fil des années suivant les grandes tendances pathologiques. Autrement dit, l’iridologie peut dépister des signes iriens avant-coureurs bien des années « avant-même » l’apparition de dysfonctionnements latents sans qu’aucun symptôme ne se soit manifesté.
L’iridologie nous donne les éléments nécessaires et suffisants pour assurer la prévention dans le sens le plus noble du terme.
L’iridologie est un outil préventif qui prend toute sa valeur aujourd’hui, au moment même où il y a hésitation dans tous les balbutiements de la médecine de détection. En effet, l’un des grands problèmes actuels de la médecine est de dépister une maladie avant qu’elle ne se manifeste. Détecter des troubles fonctionnels, avant qu’ils soient là, et avant-même qu’on puisse constater avec des moyens classiques les plus modernes de véritables pathologies.
Cette technique révèle plus particulièrement la qualité des tissus (elle nous rend compte de l’état des tissus) et par conséquent, elle sert à déterminer des tendances générales, et ne permet en aucun cas de poser un diagnostic de maladie. L’iridologie sera la 1ère forme de dépistage à utiliser pour réaliser un bilan organique complet individuel (chaque être humain possède un iris unique !).
Un Iris, trois feuillets…
D’ailleurs le tissu irien se forme comme un fœtus. Dans le ventre de notre mère, au moment de notre conception il s’est constitué 3 feuillets embryonnaires qui ont donné un ensemble d’organes et de fonctions organiques. C’est cette mémoire physiologique des 3 feuillets qui explique que ce petit disque irien nous enseigne sur la qualité des tissus. Ce petit disque irien vient nous donner des éléments très précis. Une tache, une lacune, un relief va nous expliquer ce qu’il se passe…Comme la réflexologie plantaire, la réflexologie palmaire, ou l’auriculothérapie, l’iris empreinte toutes ces connaissances.
Le postulat de l’iridologie, établissant le rapport entre le mécanisme organique du corps et les manifestations iriennes, repose sur le même principe de fonctionnement que toutes les techniques réflexogènes. L’iris reflète donc l’ensemble du corps. Pour commencer, il est intéressant d’observer la remarquable vascularisation de l’iris ainsi que son impressionnante innervation (+ de 500 000 terminaisons nerveuses) pour comprendre la manière dont l’information peut être véhiculée entre le microsystème que représente l’œil et le corps. Toutes les informations nerveuses (nerf optique), sanguines (l’iris est richement vascularisé) et énergétiques (plusieurs méridiens atteignent la pupille de l’œil) remontant vers le cerveau marquent l’iris.
Les indices généraux et la topographie irienne
On y trouve des indices intéressants concernant la vitalité, la toxémie (quantité et qualité des toxines), la perméabilité émonctorielle (état des organes épurateurs), l’impact de l’hérédité, l’état d’équilibre du système nerveux, de la minéralisation, etc…
En d’autres termes, l’iris nous indique comment chaque organe se connecte à un autre et comment on peut affecter un autre par le biais d’une action réflexe impliquant le système nerveux autonome. Grâce à l’iridologie il est possible de réaliser que le corps n’est pas divisé en segments et qu’aucun organe n’est séparé du reste du corps.
Mais la précision de la machine humaine va encore plus loin : chaque perturbation se localise à un endroit précis de votre iris (cf. schéma ci-dessous) ! C’est ainsi qu’il a été possible aux observateurs de dresser des topographies iriennes, véritables cartes de l’iris car à sa surfaces, par voie nerveuse réflexe, se projettent en un ordre précis toutes les parties du corps, organes et grands systèmes : nerveux, digestif, hormonal, cardio-vasculaires, respiratoire, uro-génital…
En iridologie, il y a autant de cartographies qu’il existe d’iridologues et de pays dans lesquels l’iridologie est pratiquée ; des plus simples aux plus élaborées. L’expérience montre qu’il ne faut pas se limiter à une seule cartographie mais plusieurs et travailler avec celle qui nous donnera au moment du dépistage avec la personne, entière satisfaction.
Localisations Iriennes par Jacques GUIDONI,
Un outil incontournable pour le praticien de santé
L’iridologie, par la sémiologie irienne, donne des tendances à long terme (on naît avec un capital irien). Les iris ne changent pas. L’iris est un tissu et de ce fait il y a seulement vieillissement des tissus et uniquement. Cet examen non invasif, (qui peut être intégré à la fois à la médecine conventionnelle et complémentaire) offre la possibilité d’agir avant que le processus morbide ne devienne irréversible. Pour le praticien expérimenté, l’iridologie révèle beaucoup de choses sur le corps.et complète avantageusement les autres méthodes d’investigation. C’est un outil précieux qui permet d’ajuster les protocoles hygiéno-diététiques préventifs et correctifs et des thérapies de l’accompagnement non médicamenteuses de la personne.
Quelques livres de référence récents :
L’Iris, miroir intérieur – Dominick Leaud-Zachoval.
Iridologie de terrain – Jean-Pierre Lancel.
Manuel pratique d’Iridologie – Peter Jackson-Main.
Un article d’Isabelle Moulin. source :
http://www.naturopathie-en-clair.com/iridologie-dans-les-yeux-on-peut-lire-notre-sante/