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A quoi ca sert d 'interpreter les rêves  Blue-e10
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     A quoi ca sert d 'interpreter les rêves

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    AuteurMessage
    mes'anges
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    Administratrice
    mes'anges


    Féminin Serpent
    Messages : 8633
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    A quoi ca sert d 'interpreter les rêves  Empty
    MessageSujet: A quoi ca sert d 'interpreter les rêves    A quoi ca sert d 'interpreter les rêves  EmptyJeu 9 Jan 2014 - 10:33

    Le rêve n'est pas un lieu d'expression de désirs refoulés, comme le pensait Freud, mais une activité instinctive et créatrice qui permet de continuer à imaginer l'avenir quand le corps est « débranché ».

    A la question « Qu'est-ce qu'un rêve ? » la réponse semble évidente. C'est le témoignage de l'activité mentale durant le sommeil. C'était déjà ce que nous avaient laissé comprendre les désignations anciennes, grecques et arabes. Enupnion, en grec, mânam, en arabe, signifient tous deux « dans le sommeil », comme si ces langues avaient décidé de souligner que l'esprit ne s'interrompait pas durant le sommeil, qu'il se poursuivait sous une forme spécifique, précisément le rêve.

    Les pensées traditionnelles de l'Antiquité considéraient le sommeil comme une préfiguration de la mort, une demi-mort, pour ainsi dire. C'est sans doute pour cette raison qu'il leur a fallu souligner avec force que l'esprit ne disparaissait pas durant le sommeil. Il n'en demeure pas moins que l'Antiquité craignait le sommeil, cet espace où l'âme pouvait s'égarer jusqu'à ne plus savoir réintégrer le corps. L'une des premières prières du croyant juif au matin consiste à remercier Dieu de lui avoir restitué son âme.

    Peut-être n'a-t-on pas saisi toute la complexité de ces pensées anciennes qui avaient pourtant eu l'intuition de ce que le XXe siècle allait nommer « sommeil paradoxal * ». Une allégorie classique de la Grèce hellénistique prétendait en effet que Hypnose, le « sommeil », paralysait le dormeur, l'entravant de ligatures invisibles, alors que Oneiros, le « rêve », venait le délier. C'est à peu près les conclusions des recherches en neurophysiologie du sommeil, qui ont montré que plus celui-ci s'approfondissait, plus le dormeur perdait toute capacité de motricité contrôlée jusqu'à atteindre un point de paralysie maximale. C'est précisément alors que survient le « sommeil paradoxal », qui libère en effet le dormeur, mais partiellement.

    Définition


    Il va de soi qu'il convient d'être très prudent dans nos définitions étant entendu que la seule preuve de l'existence du rêve est le récit du rêveur. En ce domaine, si les neurosciences sont à la fois venues apporter des éléments nouveaux d'une importance capitale, si elles ont en outre précisé pour une part des pensées anciennes, elles ne sont pas parvenues à établir de vérité définitive dans la définition du rêve proprement dit, c'est-à-dire tel qu'il se présente au rêveur. Le rêve reste, aujourd'hui encore, cet objet-limite, entre illusion et scorie, et son texte intéresse rarement les chercheurs modernes. On peut dire qu'il est toujours cette part du cérébral qui échappe aux analyses, qui déserte les disciplines et finit toujours par se retrouver là où les professeurs détestent se rendre : dans le peuple.

    Les chercheurs posent des questions au sommeil, scrutent le cerveau, fabriquent des images du fonctionnement de la pensée ; le peuple interroge le rêve, lui demande du sens, des prédictions, des actes à accomplir. Pour preuve, les centaines, peut-être les milliers, de sites Internet proposant des interprétations aux rêveurs.

    Le fossé entre la pensée savante et les pensées populaires a commencé à se creuser dès les premiers temps de la philosophie. Dans un texte célèbre, Aristote doutait que les dieux perdent leur temps à adresser des rêves à de simples mortels. Quant à Hippocrate, il voyait dans le rêve la conséquence de mouvements d'humeur internes à l'organisme, probablement causés par une nourriture trop abondante ou mal adaptée. Ces deux contestations de la validité de l'interprétation des rêves sont restées comme des modèles d'attitude critique. Elles ont été reprises sans relâche par tous les auteurs dits « rationalistes » qui se sont succédé depuis les Grecs anciens.

    Confrontations


    Lorsque nous abordons la question de l'interprétation des rêves, nous sommes plongés d'emblée au sein d'une confrontation millénaire entre deux conceptions : l'une, plutôt traditionnelle, pour laquelle dans le rêve, les êtres, les invisibles non humains, les divinités, les morts, véhiculent un message à la personne sur son avenir immédiat, et l'autre, d'abord philosophique, aujourd'hui « scientifique », pour laquelle le rêve est un reste, l'écume d'un mouvement chaotique et aléatoire surgissant des profondeurs, et la signification qu'on lui attribue, une illusion. Entre ces deux extrêmes, une conception que je dirais intermédiaire, a occupé durant près d'un siècle le devant de la scène : la psychanalyse. Plus même, le succès populaire des propositions psychanalytiques a été un aiguillon permanent des recherches modernes sur la neurophysiologie du sommeil, comme si l'enjeu principal était de décider si la psychanalyse avait raison ou tort.

    La rupture que Freud prétend avoir introduite en 1900 dans son livre princeps, L'Interprétation des rêves , n'en est pas véritablement une. Il n'a fait que poursuivre le procès entamé dès l'Antiquité, mais qui avait pris un tour d'une violence inouïe aux XVIIe et XVIIIe siècles : un procès en laïcisation, en acceptation de l'inéluctabilité du chaos. Après lui, on allait enfin admettre qu'il n'y a personne dans le rêve, personne d'autre que le rêveur lui-même.

    Succès populaire


    Tout comme les dieux avaient été chassés de l'organisation politique de la cité, tout comme les invisibles l'avaient été de la vie quotidienne par les persécutions de l'Inquisition, les rêves allaient à leur tour être purgés des présences parasites. Et si cette question pouvait paraître secondaire à la pensée savante émergente, elle restait, comme elle l'est encore aujourd'hui d'ailleurs, très présente dans la pensée populaire. L'importance de la psychanalyse ne provenait pas de sa nouveauté, mais du succès de sa proposition auprès des gens du commun. C'est au peuple et non aux savants qu'elle s'est adressée ; et avec un certain succès, il faut le reconnaître !

    Elle est en effet parvenue à convaincre une couche assez large de la population que les rêves sont vides d'êtres, que s'ils contiennent des messages, ceux-là ne proviendraient pas de tiers, de dieux, d'esprits, de démons ou de morts, mais d'une partie enfouie de nous-mêmes : l'inconscient. La psychanalyse a donc réussi, parce qu'elle était en phase avec la laïcisation du monde, avec ce que Marcel Gauchet a appelé son « désenchantement ». Grâce à la fiction de l'Inconscient, la psychanalyse a expulsé les non-humains des rêves des humains, convainquant presque de l'absolue solitude narcissique de l'homme dans ses rêves.


    Clé des songes.


    « Presque », car Freud a procédé à cette épuration au prix de deux concessions. Moins extrême que les penseurs rationalistes qui l'avaient précédé, il préservait deux éléments fondamentaux des « clés des songes » : l'intérêt pour le contenu du rêve et la possibilité de son interprétation. C'est par cette double promesse, de continuer à écouter le texte des rêves et d'y trouver une signification qui concerne le rêveur, qu'il a réussi à accrocher l'intérêt du commun.

    Pour Freud, le rêve est la mise en image et en récit d'un désir refoulé du rêveur. Sa théorie est d'une cohérence remarquable dans sa pureté. Selon lui, le dormeur est dérangé par le surgissement d'un de ses désirs refoulés - surgissement rendu possible par la baisse de la censure durant le sommeil. Devant une expression trop explicite de ce désir, le « moi » pourrait prendre peur et déclencher le réveil. En permettant de réaliser le désir, mais sous forme hallucinatoire, le rêve apaiserait la tension pulsionnelle. En le travestissant, il éviterait les fureurs de la censure.

    C'est à cette double condition que le rêve parviendrait à sauvegarder le sommeil, mais au prix d'une double tromperie. Il déjoue la vigilance du moi en lui passant sous le nez la pulsion en contrebande ; il apaise la révolte instinctuelle en lui offrant un ersatz de satisfaction, à peine hallucinatoire et si déformée qu'on a peine à y retrouver le désir. En résumé, voici les deux mots clés de la théorie freudienne du rêve : sa nature - l'expression hallucinatoire du désir - et sa fonction - la sauvegarde du sommeil.

    La conception du rêve qui se dégage aujourd'hui des recherches modernes sur le sommeil s'inscrit à l'inverse des propositions freudiennes. Le rêve n'apparaît pas comme le lieu d'expression de désirs pulsionnels : il est lui-même pulsion incoercible. La faiblesse de la théorie freudienne est d'avoir conditionné le rêve au surgissement du désir refoulé. Or, on peut affirmer aujourd'hui que rêver est une activité aussi instinctuelle, aussi génétiquement programmée que l'est la respiration ou la marche.

    Il est plus que probable que la plupart des mammifères rêvent, ainsi que les oiseaux et sans doute une part des reptiles. On pourrait se demander quels seraient les « désirs refoulés » d'un tigre, d'une jument ou d'un crocodile. Avec les avancées des recherches en neurophysiologie du sommeil, il n'est plus possible de se référer aux propositions freudiennes. Nous faut-il alors renoncer à toute possibilité d'interprétation du rêve ?

    Contenu du rêve


    Nous trouvons dans le travail du professeur de psychologie, aujourd'hui honoraire, à l'université de Genève, Jacques Montangero, des pistes nouvelles qui nous permettent d'appréhender différemment la question de l'interprétation, de sortir du dilemme millénaire nous condamnant soit à une mystique naïve, soit à une trivialité condescendante. Il nous permet d'abandonner la logomachie des désirs et de leurs déguisements, sans sombrer dans la plate excitation aléatoire des neurones. Jacques Montangero a mis en œuvre de véritables recherches expérimentales sur les contenus des rêves, parvenant à un certain nombre de propositions dynamiques. D'abord sur la fonction du rêve, qui est, d'après lui, de maintenir le fonctionnement cognitif durant le sommeil, de continuer à penser même lorsque le corps est « débranché ».

    Chemin faisant, Jacques Montangero donne quelques conseils de bon sens. Qui veut utiliser ses rêves doit d'abord savoir les recueillir. Un rêve se remémore au plus tôt, encore dans son lit, en évitant d'ouvrir les yeux et avant le premier mouvement. Après se l'être remémoré, se l'être répété, on peut alors envisager de le noter ou de l'enregistrer.

    Il attache la plus grande importance au contenu du rêve dans ses détails et conseille de noter l'endroit ou se déroule le rêve, de qualifier l'action, de bien identifier les personnages, les animaux, les objets qui y sont apparus et de tenter de nommer l'émotion ressentie, s'il y a lieu. Son intérêt pour le contenu détaillé du rêve soulage l'esprit. Il est logique de suivre l'effort du rêve, sa récupération de perceptions et de sensations de la veille pour saisir ses modalités de reconstruction.

    Jacques Montangero conçoit les mécanismes de formation des rêves comme un ensemble de processus cognitifs intenses et très rapides, dont la finalité est de sélectionner des éléments de connaissance pour les assembler dans de nouvelles constructions selon une logique spécifique. Il souligne ainsi que, toutes les nuits, l'être humain passe une heure et demie à remâcher ce qu'il sait déjà, à le décomposer pour le recombiner inlassablement jusqu'à aboutir à des récits nouveaux qu'il se présente ensuite à lui-même comme des perceptions. Il focalise donc son attention sur les capacités créatrices du rêve qui invente une néo réalité constituée d'une combinaison originale d'éléments réagencés.

    Construction inlassable


    Et d'après les recherches qu'il a conduites dans son laboratoire, le rêve aiderait à résoudre les problèmes de la vie éveillée . Une telle conception du rêve procède à un total changement de perspective. Cette fois, ce sont les mécanismes cognitifs du rêve qui sont objets d'investigation et non plus les tensions affectives.

    À la suite de Jacques Montangero, et pour tenir compte des avancées des sciences cognitives, il nous faut reconnaître que le rêve ne fait pas qu'exprimer, ne se contente pas de reproduire, il crée. S'il s'agit bien d'une création, elle reste provisoire et mouvante. Et c'est là qu'intervient l'importance primordiale de l'interprétation, plus encore de l'interprète.

    Le rêve est donc avant tout construction inlassable d'hypothèses. C'est un fabricant de « mondes possibles ». C'est donc l'interprétation qui, se saisissant des hypothèses foisonnantes du rêve, va les propulser vers un devenir et permettra éventuellement de les faire advenir au monde.

    De fait, l'interprétation se révèle prédiction. Dans un même mouvement, semblant décrire, elle tisse un destin. Elle s'élance toujours vers l'avenir, le dessine et le crée.

    Un interprète de rêves est donc un accoucheur de lendemains. De là, la nécessité d'être exigeant, de ne pas raconter son rêve au premier venu. Car il n'existe pas de signification au rêve, rien que des interprétations. Selon la formule célèbre du Talmud, « tous les rêves marchent selon la bouche » - c'est-à-dire que le rêve se réalisera à partir de la parole de l'interprète. D'où la méfiance nécessaire envers ceux qui prêchent,

    les religieux, les adeptes, les militants. Leur interprétation contraindra le rêveur, et sa réalisation au monde le soumettra à leur pensée.





    dossier - 01/07/2011 par Tobie Nathan dans mensuel n°454 à la page 52 (2076 mots) | Gratuit

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