sophie34
Messages : 817 Date d'inscription : 08/04/2020 Age : 51
| Sujet: COMMENT VAINCRE LE VIEILLISSEMENT ET STOPPER LES EFFETS DU TEMPS Ven 23 Avr 2021 - 9:17 | |
| https://conscience-et-sante.com/le-mythe-du-vieilissement/Je mets ici un extrait : "L’AMNÉSIE NEURO-SENSORIELLE DE THOMAS HANNA J’ai découvert au détour de mes recherches le travail de Thomas Hanna, un philosophe et éducateur somatique américain, décédé en 1990. Le livre que j’ai en main est une réédition d’un de ses ouvrages.
Monsieur Hanna a été initié à l’intégration fonctionnelle de Moshé Feldenkrais (la fameuse méthode Feldenkrais) dont il a dispensé le premier cours aux États-Unis en 1975.
Cette méthode vise à améliorer la posture au moyen d’instructions et de manipulations douces du corps.
Dans son livre Thomas Hanna explique que les signes que nous attribuons à la vieillesse sont plutôt des symptômes d’un autre phénomène appelé « amnésie sensori-motrice ». En clair, plus nous sollicitons certains muscles, plus s’y accumulent des tensions résiduelles que le cerveau ne perçoit plus. Du coup, certains muscles présentent des spasmes résiduels chroniques (allant jusqu’à 40% et même plus selon moi) sans qu’on ne s’en rende compte.
À quoi cela est-il dû ? Je pense à la capacité extraordinaire d’adaptation du cerveau.
Si l’adaptation est une force pour l’espèce humaine, elle en est également sa faiblesse. Si vous frottez par exemple une zone de votre peau, au bout de quelques secondes vous ne la sentez plus. Vous vous y habituez. C’est exactement ce qui se passe avec un muscle que l’on contracte trop souvent ou trop longtemps. Au bout d’un certain temps, vous ne le ressentez plus. C’est la même chose qui se passe avec nos muscles. Et si le cerveau ne perçoit plus la contraction d’un muscle, il ne pourra pas ni le détendre, ni le ramener à son état de relâchement initial au moment où vous cesserez de l’utiliser. Il restera une tension résiduelle.
L’ÉTAU MUSCULAIRE On retrouve principalement deux types de contractures musculaires. Ces dernières dépendent de la manière dont vous réagissez aux circonstances de la vie.
Si vous êtes dans la crainte, ce sont plutôt des muscles fléchisseurs qui se contractent. Le corps semble se recroqueviller sur lui-même.
Si vous êtes dans l’affrontement et l’effort, ce sont plutôt des muscles extenseurs qui se contractent. Le corps se redresse comme un i.
Il est rare que nous n’utilisions qu’un seul mode. Dans notre vie, nous fluctuons entre les deux. Et si les muscles antérieurs de la colonne (les fléchisseurs) et les muscles postérieurs (extenseurs) présentent des contractures résiduelles simultanées, alors la colonne s’écrase sur elle-même. C’est ce que Thomas Hanna appelle « l’étau musculaire » ou « l’étau maléfique ».
Là, inévitablement, les disques seront comprimés et s’abîmeront progressivement (discopathie, hernie discale, etc.). La colonne, elle, cherchera à s’extraire de cette pression en se déformant (scoliose, hyperlordose, antélisthésis, etc.).
LE FAUSSE EXPLICATION DU VIEILLISSEMENT Nous avons tous en tête les personnes âgées à la colonne toute déformée. À cette difformité, il n’est pas rare de trouver associés un raidissement de la colonne, une fragilité globale, des troubles de l’équilibre, de la fatigue, de l’arthrose, de l’arthrite, de l’hypertension artérielle, des troubles urinaires, des descentes d’organes, un essoufflement et un retour veineux défaillant dans les membres inférieurs. Et la liste peut largement s’allonger.
Tous ces signes, nous les associons et les imputons à la vieillesse. Mais maintenant que nous connaissons l’existence des spasmes résiduels et l’amnésie sensori-motrice, une toute autre explication voit le jour.
Pris en étau, le squelette est emprisonné dans sa propre musculature. Peu à peu, les mouvements deviennent raides et limités. Les muscles deviennent sensibles et s’installent des douleurs un peu partout, mais aussi une fatigue (normal, les muscles sont en tension permanente). D’un côté, la respiration devient superficielle. Le thorax étant comprimé, les artères se durcissent pour résister à la pression, engendrant de l’hypertension artérielle. De l’autre côté, le diaphragme se spasme refoulant les organes vers le bas. Ces derniers se tassent dans le petit-bassin, ce qui perturbe le bon fonctionnement de la vessie et des organes génitaux et entrave le retour veineux de membres inférieurs.
Bon, j’ai un peu simplifié. Mais voilà l’idée." | |
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